mardi 29 janvier 2013

Savoir Faire de Tlemcen au patrimoine mondial

Naouel nous annonce avec joie que depuis quelques semaines la tenue traditionnelle de Tlemcen : la Chedda, costume nuptial algérien, est désormais inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
Une grande fierté pour toute l'Algérie et particulièrement pour les habitants de Tlemcen et ceux de l'Ouest de l'Algérie qui accorde une grande importance à ce savoir faire. Chaque bijoux, chaque emplacement sur la tenue a son histoire, son sens. Cette tenue accompagne la vie de la jeune fille puisqu'elle la porte depuis petite lors des mariages de ses proches.
L'UNESCO a mis en valeur le travail artisanal de cette tenue, symbole d'une identité transmis de génération en génération.
Voir l'article du mardi 7 février 2012 :
Mariage à Tlemcen

 

mercredi 16 janvier 2013

RDV Université populaire

André koulberg et Naouel Koudad nous informe
de la prochaine assemblée participative de l'Université du citoyen, associations de terrain, l'Université populaire du pays d'Aix,la ligue des droits de l'homme ( Marseille-Aix).
LE MARDI 24 JANVIER 14h au Centre social des Amandiers à Aix en Provence.
( 8 allée des Amandiers dans le quartier de Jas de Bouffan ) 

" Notre engagement dans les quartiers populaires bute régulièrement sur les mêmes obstacles. En tout premier lieu, l'image désastreuse des quartiers, image constamment entretenue par la plupart des mass-média et des quelques discours politiques outranciers (...).

En ne se laissant pas submerger par ces images. Acteurs de terrain, nous savons que la réalité de ces quartiers est beaucoup plus complexe. Malgré les problèmes de nombreuses initiatives y ont cours,au point que ces espaces (...) sont devenus des lieux où s'initie l'innovation sociale.

De ces constats a émergé le projet de permettre aux habitants et aux acteurs engagés dans ces quartiers de faire connaitre ce que les médias ne montrent pas ."  André Koulberg, pour le collectif





Nouvel an Berbère à Marseille


L'illustre association Acam azigh présente un programme remarquable avec concerts, spectacle et conférence autour de la culture berbère à l'honneur pour ce nouvel an.
Voici le programme
Pour tout renseignement appelez l'association au 0491020051



mardi 15 janvier 2013

Assouplissement des lois concernant les personnes sans papiers


 Sans-papiers

Personnes étrangères : retenue pour vérification du droit au séjour et modification du délit d’aide au séjour irrégulier

Publié le 02.01.2013 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
La loi instaurant une retenue pour vérification du droit au séjour et modifiant le délit d’aide au séjour irrégulier a été publiée au Journal officiel du mardi 1er janvier 2013.
Ce texte prévoit d’instituer une retenue pour vérification de situation d’une durée maximale de 16 heures. Cette retenue se substitue ainsi au placement en garde à vue des étrangers présumés en situation irrégulière. Cette retenue est assortie de certaines garanties : droit d’être assisté par un interprète et par un avocat, d’être examiné par un médecin, de prévenir sa famille ou encore d’avertir les autorités consulaires de son pays. L’étranger peut être soumis au port des menottes ou des entraves seulement dans certains cas (dangerosité pour autrui ou pour lui-même, risque de fuite). Si l’étranger ne fournit pas d’éléments permettant d’apprécier son droit de circulation ou de séjour, les opérations de vérification peuvent donner lieu à la prise d’empreintes digitales ou de photographies lorsque celle-ci constitue l’unique moyen d’établir la situation de cette personne.

Par ailleurs, le délit d’aide au séjour irrégulier (« délit de solidarité ») qui concerne les militants des associations d’aide aux immigrés ou les simples particuliers est supprimé dès lors que cette aide est fournie à titre non lucratif sans autre but que d’assurer des conditions de vie dignes et décentes aux étrangers. De cette manière, l’incrimination contre les passeurs et les trafiquants reste maintenue.

 Afin d'être tenu informé des mouvements de soutient aux personnes sans papiers dans les bouches du rhône, ou pur faire part d'une arrestation vous pouvez joindre le collectif RESF
http://www.educationsansfrontieres.org/rubrique188.html

Collectif et association Relais RESF BDR :
Mille Bâbords,
61, rue consolat
13001 Marseille
Tel :  04 91 50 76 04
Fax : 09 55 53 88 22
Egalement :
Aix Solidarité, Association des étudiants comoriens, ASTI-Aix, ATMF, ATTAC, Ballon Rouge, Caracol, Cercle Progressiste Carnussien, Cimade, CGT Educ’Action, CNT Educ, Collectif Sans Papiers 13, Collectif Alerte expulsion pays Salonais, CTDR, Emancipation, Ensemble Citoyens Martigues, FCPE, Femmes en noir, FIDL, FSU, La Rage du Peuple, LCR, LDH, Les Alternatifs, Médecins du Monde, MRAP, On peut pas pousser les murs, PCF, Ras l’front, le RACO, Résister, Réveil Franco-Comorien, Santé Sans Frontières, Sgen-CFDT, Solidaires, Sud Education, Sud Etudiant, Survie, Témoignage Chrétien, UDAS, UNL, UJFP, Les Verts

mardi 8 janvier 2013

Greffe du coeur

En pensant trés fort à notre Julie et à son grand sourir ne t'inquiète pas les docteurs de le Timone s'occupent de tout. Nous avons fait cet article pour te donner de l'espoir du courage et de la force .
La greffe du coeur, en 1986 Marseille était déjà à la pointe des actes chirurgicaux cardiaques puisque le professeur Metras pratiquait une greffe sur le site de l’hôpital La Timone.





Selon wikipédia :
La première transplantation cardiaque a été faite par Christian Barnard, chirurgien cardiaque au Cap en Afrique du Sud, le 3 décembre 1967. Il est suivi par Norman Shumway aux États-Unis quelques mois plus tard.
En France, les pionniers en sont les professeurs Christian Cabrol, Gérard Guiraudon et Maurice Mercadier à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, le 27 avril 1968. Le patient, Clovis Roblain, 66 ans, n'a survécu que 53 heures à la transplantation effectuée selon la méthode Barnard pour les sutures et une méthode inédite du Pr Cabrol pour la préservation du cœur prélevé chez le donneur par perfusion des artères coronaires1.
Les premiers greffés, à de rares exceptions près, ne survivaient pas plus de quelques semaines à l'intervention, essentiellement en raison du problème des rejets : réaction de l'hôte contre le greffon considéré comme un corps étranger.
Les années 1970 voient deux progrès importants : la préservation des cœurs des donneurs grâce au froid, permettant d'effectuer le prélèvement à distance du lieu de la transplantation, et la biopsie endomyocardique permettant le diagnostic précoce du rejet : une sonde est introduite sous contrôle radiologique et sous anesthésie locale dans une grosse veine et poussée jusque dans le ventricule droit, permettant d'en prélever un petit morceau qui est examiné au microscope.
Les années 1980 voient apparaître les premières transplantations cœur-poumon ainsi que les premiers cœurs artificiels, posés le plus souvent en attente d'un cœur compatible. La ciclosporine, puissant immuno-suppresseur, apparaît durant la même époque, permettant d'améliorer significativement la durée de vie des transplantés.
En 1986, les professeurs Alain Carpentier et Gilles Dreyfus procèdent à la première transplantation d’un patient sous cœur artificiel en Europe (Lancet)2.

La transplantation cardiaque est proposée aux patients porteurs d'une insuffisance cardiaque grave et irréversible, pour laquelle l'espérance de vie est limitée. Un bilan médical et psychologique complet est effectué afin de savoir s'il existe d'autres maladies pouvant rendre difficile la surveillance ou la prescription de certains médicaments. Après discussion du dossier, le patient est alors "mis sur liste de transplantation" : il est alors susceptible d'être appelé à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit et devra se rendre dans le plus bref délai dans le centre de transplantation.
La transplantation cardiaque reste essentiellement limitée par la faible disponibilité des greffons don d'organe. Le nombre de transplantés (3500 /an dans le monde) stagne alors que les besoins augmentent.

Technique

La quasi intégralité du cœur du receveur est ôtée après mise en place d'une circulation de suppléance (circulation extra-corporelle) : seul le toit de l'oreillette gauche est conservé, avec ses 4 veines pulmonaires. Le cœur du donneur est ensuite mis en place et suturé aux autres gros vaisseaux (aorte, artère pulmonaire, veines caves supérieure et inférieure), ainsi qu'au toit de l'oreillette gauche.

Évolution

La probabilité de survie atteint presque 90 % à un an avec une durée de vie excédant fréquemment une dizaine d'années3.
Les complications principales sont les mêmes que pour toutes transplantations :
  • complications infectieuses secondaires à la chirurgie mais également à l'immuno-dépression induite par le traitement ;
  • rejet du greffon par le système immunitaire du receveur, traité par une augmentation du traitement immuno-suppresseur. Ce rejet est diagnostiqué essentiellement par une biopsie endomyocardique (prélèvement d'un petit échantillon du ventricule droit à l'aide d'une sonde positionnée sous contrôle radiographique). Une méthode alternative est la détection de certains gènes dans les cellules mononucléaires sanguines dont la présence ou l'absence est fortement corrélé avec la survenue d'un rejet4. Cette dernière méthode semble aussi fiable que la biopsie endomyocardique et pourrait remplacer cette dernière5. Le rejet est plus fréquent dans les premiers mois après la transplantation ;
  • la survenue d'un cancer, secondaire à cette immunosuppression, est également possible et constitue la deuxième cause de décès chez les greffés dont la transplantation remonte à plus de 5 ans3.
À moyen terme, apparaît un athérome du greffon6 : les artères coronaires (appartenant au cœur du donneur) se rétrécissent et se bouchent), entraînant des infarctus du myocarde et une dégradation du greffon. Son mécanisme reste inconnu.

L'assistance ventriculaire

Lorsque l'état du patient, demandeur de transplantation cardiaque, se dégrade trop vite pour qu'il puisse raisonnablement attendre un donneur, une assistance ventriculaire peut être mise en place. Il s'agit d'une pompe mécanique assurant le débit cardiaque pendant, parfois, plusieurs mois. Dans de rares cas, la mise en repos du cœur du patient permet une récupération de sa fonction et donc le retrait de l'assistance ventriculaire sans qu'il y ait besoin de transplantation7.
Dans d'autres cas, la pompe remplace totalement le cœur malade qui est enlevé. Il s'agit alors d'un cœur artificiel dont le modèle le plus connu reste le Jarvik et dont les premiers modèles datent de la fin des années 80. Le pronostic reste cependant sombre avec près de 50 % de mortalité à un an mais permettant un retour à domicile dans un cas sur deux8.
Les premiers modèles étaient de type pulsatile, imitant la contraction rythmique du cœur. Les modèles les plus récents sont à flux continu, le débit étant assuré par une pompe rotative