En pensant trés fort à notre Julie et à son grand sourir ne t'inquiète pas les docteurs de le Timone s'occupent de tout. Nous avons fait cet article pour te donner de l'espoir du courage et de la force .
La greffe du coeur, en 1986 Marseille était déjà à la pointe des actes chirurgicaux cardiaques puisque le professeur Metras pratiquait une greffe sur le site de l’hôpital La Timone.
Selon wikipédia :
La première transplantation cardiaque a été faite par
Christian Barnard,
chirurgien cardiaque au
Cap en Afrique du Sud, le 3 décembre 1967. Il est suivi par
Norman Shumway aux États-Unis quelques mois plus tard.
En France, les pionniers en sont les professeurs
Christian Cabrol,
Gérard Guiraudon et
Maurice Mercadier à l'
hôpital de la Pitié-Salpêtrière, le
27 avril 1968.
Le patient, Clovis Roblain, 66 ans, n'a survécu que 53 heures à la
transplantation effectuée selon la méthode Barnard pour les
sutures et une méthode inédite du
Pr Cabrol pour la préservation du cœur prélevé chez le donneur par perfusion des
artères coronaires1.
Les premiers greffés, à de rares exceptions près, ne survivaient pas
plus de quelques semaines à l'intervention, essentiellement en raison du
problème des rejets : réaction de l'hôte contre le greffon considéré
comme un corps étranger.
Les
années 1970
voient deux progrès importants : la préservation des cœurs des donneurs
grâce au froid, permettant d'effectuer le prélèvement à distance du
lieu de la transplantation, et la biopsie endomyocardique permettant le
diagnostic précoce du rejet : une sonde est introduite sous contrôle
radiologique et sous anesthésie locale dans une grosse veine et poussée
jusque dans le ventricule droit, permettant d'en prélever un petit
morceau qui est examiné au microscope.
Les
années 1980
voient apparaître les premières transplantations cœur-poumon ainsi que
les premiers cœurs artificiels, posés le plus souvent en attente d'un
cœur compatible. La
ciclosporine,
puissant immuno-suppresseur, apparaît durant la même époque, permettant
d'améliorer significativement la durée de vie des transplantés.
En
1986, les professeurs
Alain Carpentier et
Gilles Dreyfus procèdent à la première transplantation d’un patient sous cœur artificiel en Europe (Lancet)
2.
La transplantation cardiaque est proposée aux patients porteurs d'une
insuffisance cardiaque grave et irréversible, pour laquelle l'espérance
de vie est limitée. Un bilan médical et psychologique complet est
effectué afin de savoir s'il existe d'autres maladies pouvant rendre
difficile la surveillance ou la prescription de certains médicaments.
Après discussion du dossier, le patient est alors "mis sur liste de
transplantation" : il est alors susceptible d'être appelé à n'importe
quelle heure du jour ou de la nuit et devra se rendre dans le plus bref
délai dans le centre de transplantation.
La transplantation cardiaque reste essentiellement limitée par la
faible disponibilité des greffons don d'organe. Le nombre de
transplantés (3500 /an dans le monde) stagne alors que les besoins
augmentent.
Technique
La quasi intégralité du cœur du receveur est ôtée après mise en place d'une circulation de suppléance (
circulation extra-corporelle) : seul le toit de l'
oreillette
gauche est conservé, avec ses 4 veines pulmonaires. Le cœur du donneur
est ensuite mis en place et suturé aux autres gros vaisseaux (
aorte,
artère pulmonaire, veines caves
supérieure et
inférieure), ainsi qu'au toit de l'oreillette gauche.
Évolution
La probabilité de survie atteint presque 90 % à un an avec une durée de vie excédant fréquemment une dizaine d'années
3.
Les complications principales sont les mêmes que pour toutes transplantations :
- complications infectieuses secondaires à la chirurgie mais également à l'immuno-dépression induite par le traitement ;
- rejet du greffon par le système immunitaire
du receveur, traité par une augmentation du traitement
immuno-suppresseur. Ce rejet est diagnostiqué essentiellement par une
biopsie endomyocardique (prélèvement d'un petit échantillon du
ventricule droit à l'aide d'une sonde positionnée sous contrôle
radiographique). Une méthode alternative est la détection de certains
gènes dans les cellules mononucléaires sanguines dont la présence ou
l'absence est fortement corrélé avec la survenue d'un rejet4. Cette dernière méthode semble aussi fiable que la biopsie endomyocardique et pourrait remplacer cette dernière5. Le rejet est plus fréquent dans les premiers mois après la transplantation ;
- la survenue d'un cancer,
secondaire à cette immunosuppression, est également possible et
constitue la deuxième cause de décès chez les greffés dont la
transplantation remonte à plus de 5 ans3.
À moyen terme, apparaît un
athérome du greffon
6 : les
artères coronaires (appartenant au cœur du donneur) se rétrécissent et se bouchent), entraînant des
infarctus du myocarde et une dégradation du greffon. Son mécanisme reste inconnu.
L'assistance ventriculaire
Lorsque l'état du patient, demandeur de transplantation cardiaque, se
dégrade trop vite pour qu'il puisse raisonnablement attendre un
donneur, une assistance ventriculaire peut être mise en place. Il s'agit
d'une pompe mécanique assurant le débit cardiaque pendant, parfois,
plusieurs mois. Dans de rares cas, la mise en repos du cœur du patient
permet une récupération de sa fonction et donc le retrait de
l'assistance ventriculaire sans qu'il y ait besoin de transplantation
7.
Dans d'autres cas, la pompe remplace totalement le cœur malade qui est enlevé. Il s'agit alors d'un
cœur artificiel dont le modèle le plus connu reste le
Jarvik
et dont les premiers modèles datent de la fin des années 80. Le
pronostic reste cependant sombre avec près de 50 % de mortalité à un an
mais permettant un retour à domicile dans un cas sur deux
8.
Les premiers modèles étaient de type pulsatile, imitant la
contraction rythmique du cœur. Les modèles les plus récents sont à flux
continu, le débit étant assuré par une pompe rotative